Australie, Queensland
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Brisbane, un long fleuve tranquille

Quatre heures de car, une heure d’attente à l’arrêt de bus et quelques minutes de marche plus tard, nous arrivons avec tout notre paquetage (de plus en plus lourd) chez notre second HelpX, une dame un peu artiste, qui a besoin d’aide pour entretenir sa maison ou développer son site internet et entretien une passion pour tout ce qui est français.
Avant de nous présenter nous prenons le temps de regarder les lieux, une maison rose devancée d’un petit jardinet bien entretenu dans un quartier aux allures très bourgeoises. Nous nous lestons de nos affaires et sonnons à la porte, rien. Pas un bruit. Nous patientons puis sonnons encore. Cette fois un chien semble nous répondre au loin mais toujours personne pour nous ouvrir. Il fait lourd et nous sommes fatiguées, nous décidons de nous asseoir sur les marches de la petite cour, en plein soleil. Après une bonne demi-heure nous tentons d’appeler la dame dont le téléphone portable semble éteint puis patientons de nouveau. Une autre demi-heure plus tard, lasses, nous abandonnons nos affaires derrière un petit muret et partons découvrir les environs – un immense centre commercial à cinq minutes à pied. Mais à notre retour toujours personne. Cela fait maintenant deux heures que nous sommes arrivées. Alors que nous commençons à réfléchir à un plan d’urgence, une voiture entre dans la cour, la voila enfin.
La dame se confond en excuse, minaude comme une enfant, roule les yeux au ciel, se met à rire subrepticement… oula
Mais peu de temps suffit pour voir que ces quelques extravagances n’entachent en rien la gentillesse et la générosité de la dame, qui nous installe dans une jolie chambre et nous prépare à manger tout en nous expliquant brièvement ce que nous aurons à faire et les quelques règles qui prédominent. Elle nous prévient même qu’elle ira faire les courses que nous souhaitons le lendemain.
Nous resterons un mois chez elle.

Malgré deux ou trois tâches particulières comme nettoyer à la brosse à dent le sol de la cuisine telle Cendrillon sans prince charmant, le temps passe assez simplement et la maison est agréable. Nous sommes rejointes par cinq autres personnes pendant ce temps (dont quatre français) qui rendront ma recherche d’emploi infructueuse moins difficile – mais ma progression en anglais plus laborieuse…
Sans oublier qu’à quelques kilomètres de l’endroit où nous logeons une petite colonie de kangourous se promène non loin d’un vaste cimetière. Ils se fondent tellement bien dans le décor urbain que nous avons bien failli passer à côté d’un gros spécimen, pourtant à deux mètres de nous. Premier kangourou (vivant) croisé!!

Quant à Brisbane en soi, je n’en garde pas un souvenir merveilleux… Il est vrai qu’il est agréable de se promener le long du fleuve, les quais ayant été aménagés pour les cyclistes et piétons, mais il semble qu’en dehors du Centre Culturel et de Fortitude Valley, pas grand-chose ne se passe. Et sans voiture, difficile d’explorer les environs bien que certaines ballades le long du fleuve, en pleine forêt, valent le détour. Mais j’avoue ne pas m’être beaucoup promener dans cette ville aux transports très chers et suis donc probablement passée à côté de belles choses.

C’est en tout cas à Brisbane que j’ai vu mes premiers koalas, casoars, ornithorynques, et diables de Tasmanie, mais malheureusement pas en milieu naturel. Contrairement à beaucoup de gens je n’entretiens aucune haine envers les zoos bien que voir des animaux en cage ne m’enchante pas non plus. Mais les zoos ou parcs animaliers permettent à beaucoup de voir des espèces animales particulières qu’ils n’auraient jamais pu voir ou même connaître sans cela. Ajoutons à cela qu’hormis certains endroits mal gérés, les zoos ont de nombreux projets de conservation ou de recherche jouant un rôle important dans la connaissance et la préservation du milieu animalier.

Enfin, tout cela pour dire que c’est à Lone Pine Koala Sanctuary que j’ai pu porter un koala et un python, et nourrir et caresser les kangourous, activités certes très touristiques et récriées par beaucoup mais ici bien encadrées et plaisantes. Sans oublier que les profits engendrés par ces activités sont dédiés à la construction d’enclos et à la plantation d’eucalyptus ou différents programmes de conservation.

Puis il ne semble pas que cela déplaise aux bestiaux, je vous laisse juger…

Lone Pine, dédié depuis 1927 à la préservation des koalas et désormais à celle d’autres espèces d’origine australienne, comptait à ses débuts que deux koalas. Mais face au succès rencontré et à la visite d’un très grand nombre de « célébrités » de tout horizon (culturelles, sportives, politiques, royales ou encore religieuses). Le Parc accueille dès lors, vers 1959, 140 koalas dont 30 seront relâchés dans des parcs nationaux ou réserves de forêt. D’autres animaux arriveront par la suite.

Et il ni y’a pas à dire, on pourrait passer des heures devant la garderie des koalas.

Mais il me tarde de voir tous ces animaux et plus encore dans leur milieu naturel!!

Prochaine destination : Byron Bay!

4 commentaires

  1. Avatar de dominique
    dominique dit

    très contente de t’avoir vue, toujours de superbes photos cela fait plaisir bonne continuation bisous

  2. Pingback: Pingouins & Co – Petit tour à Phillip Island | Princesse Bouillebouille

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