Il était une fois, deux jeunes filles qui décidèrent de quitter leur pays natal pour aller vivre une grande aventure dans un pays lointain. Mais avant d’entamer le long périple, elles décidèrent de faire une halte de deux semaines dans des îles aux allures paradisiaques, dans un pays où paraît-il les habitants respirent la joie de vivre et la gentillesse : l’Indonésie.

Pas très riches, les deux comparses ne se privèrent toutefois pas. Elles mangèrent dans des beaux restaurants aux lanternes foisonnantes et dormirent dans des hôtels parfois luxueux. De cette terre asiatique elle virent deux îles : Bali et Java, et se rapprochèrent d’une troisième : Lombok.

Mais le parcours fut long et parsemé d’embuches pour ces deux jeunes filles dont l’expérience du voyage était au point zéro. Fort heureusement, d’aventure en aventure, de rencontre en rencontre, elles se créèrent un voyage fort en émotion et virent de magnifiques sites, puis des moins beaux, mais retournèrent dans ce grand pays qu’est l’Australie riches d’une expérience sans regret, avec des souvenirs plein la tête.

Toutefois, elles faillirent bien ne pas partir!
Après des préparatifs de bagages difficiles – faire rentrer deux semaines et demie d’affaires dans un sac pour une journée quand on a du matériel photographique encombrant, ce n’est pas évident pour deux filles habituées à leur confort – et une trop courte nuit, nos deux protagonistes n’entendirent pas leur réveil et loupèrent leur navette pour l’aéroport. Mais fort heureusement, une deuxième passant par là les prit sous son toit et les emmena à bon port où elles purent prendre leur avion sans encombre.
Après une journée d’escale à Darwin, ville où elles revinrent passer quelques jours après leur voyage, elles atterrirent enfin à Bali.

Néanmoins, avant de pouvoir fouler le sol souhaité, nos deux pauvrettes durent affronter l’attente du visa et les hordes de chinois les encerclant et les bousculant. Mais lasse de tout ce fatras, la plus grande des deux s’en prit à un des malotrus qui capitula et lui laissa prendre ses affaires d’un air ahuri. La partie ainsi gagnée, les deux jeunes femmes s’en allèrent gaiement à la rencontre de leur chauffeur, quand soudainement elles s’aperçurent de l’absence de ce dernier.
Prises d’un petit vent de panique, elles déambulèrent devant la foule de panneaux nominatifs, se disant que cela devait être une erreur, que l’hôtel où elles avaient réservé leur première nuit ne pouvait pas les avoir oubliées, mais elles durent se rendre à l’évidence, personne n’était là pour elles.
Lasse de se battre contre les « taxi?! » et « transport?! » qui fusaient de toute part accompagnés de prix abracadabrants, la plus petite des deux décida de sortir son téléphone et d’appeler à la rescousse. Fort heureusement, le valeureux chauffeur avait été contraint de faire un petit détour avant, mais il venait bel et bien à leur encontre.

Après une nuit bien méritée à Kuta, les deux luronnes partirent de bon matin à la recherche d’un autre hôtel, celui où elles résidaient étant complet. Elles découvrirent alors un univers surprenant, où le scooter règne en maître et où le klaxon est un mode d’expression à part entière. Déambulant dans le dédale des rues sans nom, aux trottoirs vétustes ou inexistants de la ville, et se frayant tant bien que mal un chemin parmi les deux roues virulents, elles parvinrent à l’endroit souhaité grâce à l’assistance d’autochtones bien intentionnés.

Là, elles se baignèrent dans l’eau rafraichissante de la piscine de l’hôtel et se rendirent sur la plage afin d’assister au fameux coucher de soleil de Kuta, tant vanté par les guides touristiques. Quelle ne fut pas leur « déception » devant ce ciel voilé et ce coucher de soleil, certes beau, mais peu différent de ceux de Bretagne (région magnifique de leur pays natal).

 

En revanche, les vagues et l’atmosphère ambiante mirent en appétit les deux demoiselles qui décidèrent une fois la nuit tombée d’aller se sustenter. Leur choix se posa sur un petit restaurant au charme bien sympathique où elles testèrent leur premier plat typique : nasi goreng (riz au poulet et aux légumes) pour la plus petite, et mi-goreng (nouilles sautées) pour la plus grande. Malgré quelques légères gênes allergiques dues à des cacahuètes cachées dans le plat de la dernière, les deux jeunes filles rentrèrent se coucher bien satisfaites de leur première journée.

 

Le lendemain matin, réveillées par un coq un peu trop loquace et une climatisation balbutiante, les deux voyageuses partirent en quête d’un bus pour Ubud, région entourée de rizières au centre de Bali, et d’un hôtel où passer les trois prochaines nuits.

Mais il s’agit là d’une autre aventure…