Tous les articles classés dans : Australie

In [the] Pocket

Une ferme organique, un projet communautaire, une oasis paradisiaque en devenir. Bienvenue à Wybalena Farm dans la ville de Pocket, sur Pocket Road. Décidément, les australiens et leur toponymie…   En ce début du mois d’octobre, l’échange d’hôtes a lieu sous un soleil de plomb. Nous faisons nos au revoir à Will chez qui nous venons de passer deux semaines, et reprenons la route avec Jules, heureux propriétaire d’une ferme. Nous allons y passer trois jours. Voila à cette heure tout ce que nous savons. Pendant le trajet les langues se délient rapidement et nous parvenons à glaner quelques informations. Un projet en construction, une ferme organique invitant qui veut à venir donner un coup de main et partager du bon temps. Un petit dîner musical le soir même dans une maison voisine. La rencontre imminente d’une petite dizaine de personnes séjournant à la ferme. La ferme est en réalité un lieu communautaire. Je saisi aussi le mot « méditation » mais ne parviens pas à comprendre la phrase entière. Je verrais bien. A notre arrivée, découverte …

Mystique, cosmique, lyrique Byron Bay

Après un bref séjour à Pullenvale, dans la banlieue de Brisbane, à peindre et huiler une magnifique maison et nourrir des oiseaux sauvages dans le creux de notre main… …nous voilà à Byron Bay. Byron Bay, « havre de paix », « paradis des hippies », telle est l’aura qui plane sur cette destination. De celle-ci je ne savais rien à part l’attaque meurtrière d’un requin survenue une semaine avant notre arrivée – la victime paraît-il nageait d’une île à une autre, au large. Cette fois encore nous avons recours au HelpX et logeons chez Will et Sophie, jeunes parents de Raman, un an. De leurs balcons, et de chaque côté, vue panoramique sur la mer. Leurs animaux de compagnie : deux poules audacieuses et une alpaca trouillarde: Alice. Notre logement : la cave. Enfin l’immense sous-sol en partie aménagé, que nous partageons avec Pauline, une petite araignée nichant dans les toilettes, Chloé, une grosse araignée toute noire aimant jouer à cache-cache et une famille (colonie?) de cafards que nous ne pouvons nommer, quand bien même cela aide à …

Brisbane, un long fleuve tranquille

Quatre heures de car, une heure d’attente à l’arrêt de bus et quelques minutes de marche plus tard, nous arrivons avec tout notre paquetage (de plus en plus lourd) chez notre second HelpX, une dame un peu artiste, qui a besoin d’aide pour entretenir sa maison ou développer son site internet et entretien une passion pour tout ce qui est français. Avant de nous présenter nous prenons le temps de regarder les lieux, une maison rose devancée d’un petit jardinet bien entretenu dans un quartier aux allures très bourgeoises. Nous nous lestons de nos affaires et sonnons à la porte, rien. Pas un bruit. Nous patientons puis sonnons encore. Cette fois un chien semble nous répondre au loin mais toujours personne pour nous ouvrir. Il fait lourd et nous sommes fatiguées, nous décidons de nous asseoir sur les marches de la petite cour, en plein soleil. Après une bonne demi-heure nous tentons d’appeler la dame dont le téléphone portable semble éteint puis patientons de nouveau. Une autre demi-heure plus tard, lasses, nous abandonnons nos affaires …

Somewhere over the Rainbow

Des portes claquent, des éclats de voix fusent, des bouteilles volent, une famille éclate. Tout avait pourtant si bien commencé… Nous sommes le 18 juillet, il est sept heures du matin. Le soleil est au rendez-vous et le car nous dépose dans une petite ville au nom bien sympathique : Rainbow Beach. Aujourd’hui et pour les trois semaines suivantes nous logeons chez les M., une famille australienne originaire de Melbourne. Nous expérimentons cette fois le HelpX. Contre quelques heures de travaux domestiques, nous partageons la vie des M. Et c’est véritablement en tant que membres de la famille que nous sommes reçues. Le premier contact est chaleureux et malgré un accent australien très prononcé et difficile à comprendre on se sent tout de suite bien et à sa place. Une fois à la maison, nous faisons connaissance du fils de douze ans et des divers animaux : 3 chiens, 2 chats, 3 oiseaux et des poissons dont un Oscar assez agressif. Le programme est simple : la mère devant partir à Melbourne pour trois semaines, …

Airlie Beach experiences : couchsurfing et plage paradisiaque

Tel le lapin d’Alice au pays des Merveilles, je suis en retard, très en retard! Car en réalité là maintenant tout de suite je me trouve à Melbourne à la recherche d’un petit job qui me permettrait de continuer mon voyage plus longtemps. A Airlie Beach j’y étais au début du mois de juillet, il y a donc trois mois. Parti de Cairns j’arrive enfin, après douze heures de car, à Airlie Beach une petite ville connue pour être le point de départ idéal vers l’archipel emblématique des Whitsundays. A notre arrivée, nous expérimentons pour la première fois le couchsurfing. Notre hébergeur est perdu mais il vient bien nous récupérer. De notre âge, très gentil, le jeune homme nous fait découvrir son appart, enfin celui de son frère en voyage d’affaire. Avec lui on a grimpé pieds-nus au sommet d’une cascade et pêché au soleil couchant. En bref, une très bonne expérience. Entre temps, nous avons pu réserver une excursion de deux jours en bateau à la découverte des fameuses Whitsundays. Quand à Airlie Beach …

En Terre aborigène, Kakadu Parc

Nous sommes maintenant aux portes du gigantesque Parc national de Kakadu au paysage culturel façonné par les esprits ancestraux du peuple Bining/Mungguy, peuple actuel. Ces esprits, parcourant le pays, donnèrent naissance aux paysages, plantes, animaux et hommes, et enseignèrent au peuple aborigène comment vivre et préserver la terre. Aujourdh’ui le peuple Bininj gère en parti le parc afin de conserver ces richesses culturelles et naturelles inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Kakadu est habité depuis plus de 50 000 ans par les aborigènes dont les histoires sont peintes sur les roches d’Ubirr et Nourlangie Rock. La peinture est pour la civilisation aborigène une manière de transmettre le savoir, d’initier les jeunes générations. Ainsi les représentations autour du Temps du Rêve (thème central qui explique les origines du monde) sont interprétées différemment selon le niveau d’initiation du peintre et de l’observateur. Certaines peintures sont « andjamun » c’est-à-dire sacrées et dangereuses, et ne peuvent être vues que par les séniors, hommes ou femmes, tandis que d’autres peuvent être vues par tous. Le fait de peindre étant …

Au Top End, waterfalls et crocodiles

Le Top End, le nord du Territoire du Nord, connu pour ses parcs naturels et notamment le parc Kakadu, plus grand parc d’Australie s’étendant sur plus de 200 km. Ce séjour fut l’occasion de voir des paysages grandioses, un art rupestre exceptionnel, et une faune foisonnante à comprendre oiseaux en tout genre, crocodiles, et INSECTES. Ce n’est pas un secret, je n’aime pas les insectes, de l’araignée à la coccinelle. J’en ai même parfois peur et exècre la fameuse phrase « les petites bêtes ne mangent pas les grosses ». Mais en Australie côté «petites bêtes» on est servi : cafards volants, araignées sauteuses, un vrai petit paradis. Alors quand à Darwin, nous avons réservé un tour de trois jours dans le Top End avec deux nuits en camping, mon enthousiasme était je l’avoue légèrement partagé. Dormir sous des toiles d’araignées, me doucher avec une multitude de petites grenouilles visqueuses, me promener seule en forêt au milieu de la nuit non loin des crocodiles et buffles, n’a pas été chose facile. Mais les paysages explorés effacent à …

Cape Tribulation, quand la Rainforest rencontre la Grande barrière de corail

Pour notre troisième et dernière excursion des alentours de Cairns, nous sommes allées au Daintree Cape Tribulation national Park, qui abrite une forêt tropicale vieille de plus de 130 millions d’années avec des espèces animales et végétales endémiques, parfois bien dangereuses… Notre découverte s’est focalisée sur trois sites principaux : la Rainforest de Cape Tribulation, la Daintree River et sa mangrove alentour, et les Mossman Gorge. Point de rencontre entre la Rainforest et la Grande barrière de Corail, Cape Tribulation doit son nom à l’explorateur James Cook qui eut quelques déboires avant d’arriver, son navire s’étant échoué contre les récifs. Il faut dire qu’il s’orientait avec une carte hollandaise dessinée quelques 160 ans auparavant, c’est sûr que ça n’aide pas… La terre qu’il vit alors, et que nous voyons à notre tour, fut le théâtre de nombreux bouleversements mais malgré le morcellement du continent alors appelé Gondwana, la Rainforest et ses environs survécurent aux changements climatiques et aux ères glacières. Même si les dinosaures qui peuplaient la jungle ont désormais disparu hormis quelques descendants directs …

Rain rain rain on the Rainforest – Atherton Tablelands et ses Waterfalls

Après trois semaines de vadrouille sans ordinateur, en Indonésie et à Darwin, je m’emploie à rattraper le retard accumulé et à relater les différentes choses vues et vécues jusqu’à maintenant. Mais chaque chose en son temps. Tout d’abord, place à la Rainforest.  Deuxième excursion du voyage, nous partons sous une pluie torrentielle, pluie qui ne cessera jamais avant le lendemain midi – difficile de sortir le réflex dans des conditions pareilles.  Au programme : baignades dans les waterfalls, promenade autour d’arbres centenaires, découverte de la Rainforest et des animaux qui la peuplent : casoars, ornithorynques, kangourous des arbres… Mais commençons par le commencement : la Rainforest, qu’est-ce que c’est ? Traduite en français par forêt tropicale, la Rainforest et la région d’Atherton Tablelands forment avec d’autres parcs naturels et régions, les Tropiques humides, inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces tropiques humides s’étendent sur plus de 890 000 hectares le long de la côte nord-est de l’Australie. Ils jouent un rôle capital dans la compréhension de l’histoire de l’évolution des végétaux, marsupiaux et oiseaux chanteurs. Malgré la …

Snorkeling sur la Grande Barrière de Corail

La Grande Barrière de Corail, un patrimoine inestimable connu de tous, au même titre que le site d’Angkor au Cambodge, mais que dire de plus que ce que l’on sait déjà, ou que l’on s’imagine… ? Des coraux de toutes les couleurs sur une mer d’un bleu azur et limpide. Des poissons de toutes tailles et de toutes formes aux parures extravagantes et fantasques. Des tortues majestueuses se promenant nonchalamment. Des bancs de sable paradisiaques abritant des espèces animales atypiques… Et bien oui, c’est un peu ce que j’ai vu de la Grande Barrière de Corail. Patrimoine mondial de l’UNESCO, cette Merveille est cependant en train de dépérir et de glisser dans la liste des patrimoines en danger. Découverte par hasard au XVIIIème siècle par le navigateur James Cook, la Grande Barrière de Corail, longue de 2 300 kilomètres, était le territoire privilégié des aborigènes qui y naviguaient et pêchaient. Mais aujourd’hui, les coraux blanchissent, les algues deviennent toxiques, le nombre de poissons s’amenuise. Fort heureusement selon divers spécialistes, la nature a ses propres mécanismes …