On peut lire un peu partout que Hong Kong est une ville fascinante et bouillonnante, qui ne laisse pas indifférente. Le Lonely Planet par exemple va jusqu’à la qualifier d’ « enivrante, spectaculaire, exotique mais accessible ». Ce ne sont pas les qualificatifs qui manquent… Mais, en escale à Hong Kong peu avant sept heures du matin, avec une dizaine d’heures sur place, et quelques douze heures d’avion dans les pattes, nous sommes arrivées fatiguées et sans trop d’enthousiasme.

Néanmoins, on ne passe pas des heures à Hong Kong sans visiter cette ville tant de fois vantée. Alors, le routard en main, nous nous sommes motivées progressivement et avons décidé de prendre le train express afin de nous rendre à Kowloon et plus précisément dans le quartier de Tsim Sha Sui. Gigantesque « centre commercial », ce quartier s’enorgueillit de boutiques plus prestigieuses les unes que les autres, avec entre autres des boutiques Rolex à chaque coin de rue. N’étant pas venues pour faire du shopping, et n’en n’ayant d’ailleurs pas les moyens, nous nous sommes dirigées très vite vers le port et l’Avenue des stars, d’où nous avions une belle vue sur le Port Victoria et l’île de Hong Kong.

Après quelques tergiversations, du fait de la chaleur moite  (32°) et de la pluie incessante, nous prîmes le ferry en direction de l’île de Hong Kong avec en tête d’aller jusqu’au Victoria Pik, le quartier de Soho et si possible de voir quelques endroits plus anciens et traditionnels contrastants avec les innombrables gratte-ciels de la ville. Autant le dire tout de suite, nous n’avons rien vu de tout ca. Notre sens de l’orientation étant ce qu’il est – complètement inexistant – nous n’avons tout simplement trouvé aucun de ces endroits, faisant moult allers-retours entre un centre commercial et un autre (tous les chemins semblant y mener). La fatigue se faisant de plus en plus pesante, nous décidâmes de revenir à l’aéroport quelque peu frustrées de ce Hong Kong peut-être pas si accessible que ça… ou tout du moins sans un minimum de préparation et de bon sens (non anéanti pas le manque de sommeil).

Nous passâmes donc les sept heures restantes affalées sur les banquettes de l’aéroport à dormir et à rêver de notre prochaine destination : Cairns, l’Australie.

(Tout en redoutant quelque peu les huit prochaines heures d’avion)